16 septembre 2005

ASM: que se passe-t-il?

A Monaco, tout ne tourne pas rond depuis quelque temps, à l'image de Didier Deschamps, plongé dans la tourmente après un début de saison loin de répondre à ses attentes. Pris en grippe par une partie du public du Stade Louis II suite à ses déclarations à la presse en début de semaine, l'ex-capitaine de l'équipe de France semble bien loin de son habituel rage de vaincre qui le caractérise si bien et qu'il a su transmettre à ses joueurs depuis ses débuts sur le banc de touche de l'AS Monaco.
Le malaise semble d'autant plus profond qu'il a décidé, de son plein gré, d'organiser une conférence de presse, lundi dernier, afin de mettre les choses au clair concernant les réalités économiques et sportives de l'ASM. Qualifiant le club de "bon club du championnat de France", soulignant ainsi que ce n'était pas un grand club, le coach asémiste s'est quelque peu fragilisé tout seul, notamment vis-à-vis des supporters, qui lui ont fait savoir, hier soir, avant la rencontre de Coupe de l'UEFA contre le Willem II, en sifflant son nom lors de la présentation des deux équipes, et en déployant une banderole sur laquelle on pouvait lire: "DD, nous sommes un grand club, respecte nos couleurs". Une révolte du public bien loin des secousses habituellement rencontrées à Marseille et Paris, mais qui sonne néanmoins comme un clash au pied du Rocher. D'autant que Jean-Luc Ettori, personnage emblématique de l'AS Monaco, avait préalablement tenu à répondre à Didier Deschamps en contestant ses propos, sans toutefois en rajouter pour ne pas mettre de l'huile sur le feu.
Des propos réitérés par l'entraîneur monégasque à l'issue de la victoire de ses joueurs face au club néerlandais de Willem II, hier soir, mais cette fois avec un peu plus de retenue dans les propos: "Dans les virages, il y a des gens qui ont des salaires très faibles. J'ai beaucoup de respect pour ces personnes. Ils aiment l'ASM. Sans démagogie, je préfère qu'ils s'en prennent à moi plutôt qu'aux joueurs. Cela dit, je sais d'où ça vient. Je l'avais dit à certains de mes collaborateurs, et j'avais dit à ma femme: "Attend toi à ce qu'il y ait une banderole". Cela me rappelle ma première année. Je ne suis pas surpris. Quant à mes déclarations, je n'ai voulu choquer personne. Mais je les assume. Si des gens se sont sentis offensés, je m'en excuse. Mais j'assume ce que j'ai dit et j'essais de dire des choses sensées, même si ça peut déplaire".
Nul doute qu'après cet épisode quelque peu inhabituel à Monaco, le Président Pastor va devoir trouver les arguments afin de conserver son entraîneur au terme de la saison. Sans quoi, un départ serait inévitable à l'issue d'une saison qui s'annonce longue du côté de la Principauté...

1 Commentaires:

Blogger Keydom a dit...

Thanks for coming!
A hugh from Brasil!

19:11  

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