12 septembre 2005

Lyon/Real Madrid: place au spectacle!

C'est encore une fois avec un très grand plaisir que les inconditionnels du ballon rond vont pouvoir retrouver le parfum si particulier de la Ligue des champions, demain soir, sur huit terrains éparpillés aux quatre coins de l'Europe. Mais une rencontre devrait tout particulièrement attirer l'attention des plus fins connaisseurs, en l'occurrence l'opposition entre l'Olympique Lyonnais et le Real Madrid, au stade Gerland.
Sur le papier, la comparaison est à la limite du raisonnable en terme de palmarès, tant le Real Madrid domine le football mondial par son statut hors norme. Et que dire de la pléthore de stars qui garnit l'effectif des "Galactiques"! Si l'on devait en arrêter là, il n'y aurait effectivement aucune comparaison possible! Mais le football n'est pas une science exacte - ce n'est pas nouveau! - et bien malin est celui qui s'aventurerait à pronostiquer un résultat, tant la confrontation est d'ores et déjà annoncée comme une possible finale avant la lettre.
Bien sûr, certains diront que ce match n'est ni plus ni moins qu'une belle rencontre de football entre deux très bonnes équipes du football européen, sans pour autant figurer au rang des incontournables Manchester United/Juventus, Milan AC/Liverpool ou encore FC Barcelone/Chelsea. Oui mais voilà: la finale de cette édition de la Ligue des champions - est-il besoin de le rappeler? - se déroulera au stade de France. Et lorsque l'on connaît les aspirations de Jean-Michel Aulas, le président des Gones, à vouloir faire de son club un grand d'Europe, on peut quand même imaginer qu'un exploit "à la Monégasque" est tout à fait possible, même si c'est quelque peu utopique d'en parler maintenant. Le président lyonnais ne s'est d'ailleurs pas fait prier pour annoncer clairement ses objectifs, au moment de la décision de l'UEFA d'entériner l'organisation de la finale au stade de France: la finale, et ce, quelque en soit l'issue!
Quant au Real, sevré de titres depuis maintenant deux ans, une victoire en Ligue des champions lui permettrait de renouer avec son glorieux passé et de glaner, par la même occasion, une 10ème "coupe aux grandes oreilles". C'est, en tout cas, le souhait unanime d'un groupe aux couleurs de plus en plus brésiliennes, à l'image des recrues, Robinho et Julio Baptista, qui sont venus compléter, en plus du défenseur Sergio Ramos, grand espoir du football espagnol, un effectif déjà très riche en joueurs de talent.
La communauté brésilienne (Cris, Caçapa, Juninho et Fred, du côté lyonnais, et Roberto Carlos, Ronaldo, et donc Robinho et Julio Baptista - n'en jetez plus! -, du côté madrilène) ne peut que se réjouir que ses ressortissants soient aussi nombreux à l'affiche d'un aussi beau spectacle en perspective, demain soir, sur la scène européenne!