28 septembre 2005

Liverpool/Chelsea: les retrouvailles!

Evènement rare ce soir sur la pelouse d'Anfield Road: deux clubs d'un même pays s'affrontent dès le premier tour de la Ligue des champions. Une permission exceptionnelle attribuée par l'UEFA a, en effet, été attribuée à Liverpool de disputer le tour préliminaire afin de défendre son titre, et ce, malgré une cinquième place non-qualificative acquise la saison dernière. Il s'agit d'une grande première depuis la création de l'épreuve, dont le tirage au sort prévoit d'empêcher des confrontations entre clubs d'un même pays. Mais puisque Liverpool disposait d'une permission exceptionnelle, son statut le privait de cette restriction et c'est pourquoi la demi-finale de la dernière édition verra une revanche intéressante entre les deux équipes.
Les Reds, qui ont réussi leur parcours lors du tour préliminaire en passant les trois tours de qualification, remettent donc leur titre en jeu, quatre mois après leur incroyable renversement de situation en finale face au Milan AC, au terme d'une des plus belles finales de l'histoire de l'épreuve. Les hommes de Rafael Benitez, vainqueurs de la Coupe d'Europe des clubs champions face au CSKA Moscou vont tenter de rééditer leur performance de la saison dernière lorsqu'ils avaient éliminé leurs adversaires du soir, eux qui étaient donner comme perdants par les bookmakers anglais, qui voyaient en Chelsea le futur champion d'Europe. Mais c'était sans compter sur l'incroyable force de caractère de cette équipe, emmenée par un Steven Gerrard qui ne sera certainement pas loin du Ballon d'or cette année, lui qui a résisté aux sirènes des plus grosses écuries européennes, et notamment... Chelsea.
Les hommes de Roman Abramovich attendent ce match avec impatience, pour prouver que leur élimination n'est plus qu'un lointain souvenir. Et tout porte à croire que l'équipe est animée d'une grande confiance, puisque les Blues ont remporté tous leurs matches depuis le début de la saison, avec sept victoires en championnat en plus de celle obtenue face à Anderlecht en Champions' League. Les coéquipiers de Didier Drogba ont en tout cas les faveurs des bookmakers anglais, comme l'année dernière, mais avec cette fois le souvenir amer d'une élimination en demi-finale de Ligue des champions. Quoi qu'il en soit, les hommes de José Mourinho vont tout donner pour tenter de prendre la tête du groupe et ainsi prendre l'ascendant sur leurs adversaires.
Une revanche qui offre une formidable confrontation dans ce groupe où les deux clubs anglais semblent au dessus du lot, en compagnie du Bétis Séville et d'Anderlecht. Et nul doute que le vainqueur prendra un net ascendant dans la conquête de la première place du groupe.

27 septembre 2005

Les Lillois ratent le coche!

Mauvaise opération, ce soir, pour le LOSC, qui a concédé le point du match nul face à Villareal sur un score nul et vierge qui n'arrange personne. Avec seulement un point au compteur, les Nordistes n'ont toujours pas réussi à trouver le chemin des filets pour leur retour à la compétition après quatre ans d'absence. Les hommes de Claude Puel ne peuvent pas être satisfait de leur résultat, qui les condamne à l'exploit au moment où se profile une double confrontation face à Manchester United. Autant dire qu'une qualification pour les huitièmes de finale de l'épreuve est d'ores et déjà compromise, même si les Lillois préfèrent positiver ce résultat nul.
Dans un stade de France à peine rempli à moitié, les Dogues se sont heurtés à une équipe de Villareal tout d'abord recroquevillée en défense, puis qui s'est peu à peu découverte, obtenant même de belles occasions de conclure devant les buts de Tony Sylva. Les Lillois entamaient pourtant le match pied au plancher, avec une occasion signée Matt Moussilou, bien servi par son compère de l'attaque, mais qui s'enfermait sur le côté gauche sans parvenir à se mettre en position de tir. Les occasions se multipliaient pour les Lillois au cours des dix premières minutes, avant qu'ils ne se fassent véritablement étouffer par un pressing efficace exercé par les Espagnols, qui usaient de leur talent pour prendre les attaquants lillois au piège du hors-jeu. Dans ces conditions, pas de place à l'approximation et la rigueur imposée par l'exigence du haut niveau semble avoir quelque peu tétanisé des Lillois qui manquaient de percussion dans leurs derniers gestes.
Les Espagnols n'en demandaient pas tant et en profitaient pour mettre leur jeu en place afin de se procurer quelques occasions, comme sur le coup-franc de Riquelme, qui frôlait le montant gauche de Tony Sylva, à la demi-heure de jeu. A peine cinq minutes plus tard, Figueroa se présentait idéalement face au portier lillois, mais ne pouvait conclure son action au terme d'une bonne sortie du gardien sénégalais. Au retour des vestiaires, la physionomie du match ne changeait pas et les Espagnols continuait leur pressing intense, ce qui leur ouvrait de nouvelles opportunités. Figueroa prenait même le dessus dans le domaine aérien sur les défenseurs lillois, mais toujours sans réussite. Et ce sont les Dogues qui ont bien failli en profiter sur un exploit individuel de Matt Moussilou, qui éliminait deux défenseurs à l'entrée de la surface de but avant de tirer sur la barre transversale du portier espagnol. Suite à cette grosse occasion de but, les Espagnols réagissaient, par l'intermédiaire de Gonzalo, qui reprenait de la tête un coup-franc de Riquelme mais qui venait percuter la base du poteau droit des buts de Tony Sylva. Par la suite, les Lillois prenaient un net ascendant sur leurs adversaires, sans parvenir toutefois à tromper la vigilance de Viera, le gardien de Villareal. Au coup de sifflet final le score qui en restait là: 0-0.
Un match nul qui laisse beaucoup de frustration, aussi bien pour le public du stade de France que pour les vingt-deux acteurs. La bonne opération est finalement à mettre à l'actif de Manchester United, vainqueur de Benfica 2 buts à 1, au même moment, et qui s'empare de la tête du groupe, avec quatre points au compteur, contre trois à Benfica, deux à Villareal et un seul à Lille. Des Lillois qui, même s'ils se veulent optimistes pour la suite de la compétition, savent qu'ils devront réussir de jolis coups à l'extérieur s'ils veulent poursuivre leur chemin au-delà du premier tour. Un chemin jonché d'obstacles, mais qui ne semble visiblement pas effrayer les Dogues lillois...

26 septembre 2005

Lille face à son destin européen...

Le stade de France accueillera, demain soir, un match de Ligue des champions pour la deuxième fois seulement de sa courte histoire, après la finale de l'édition 1999-2000 opposant le Real Madrid au FC Valence. Et c'est le LOSC, dont le stade ne répond pas aux normes de l'UEFA, qui se présentera en tant qu'équipe locale, face à un adversaire inattendue mais qui n'en reste pas moins dangereux, à savoir Villareal. Deux équipes qui n'attiraient certainement pas les faveurs des pronostics au début de l'exercice précédent mais qui ont, aussi bien l'un que l'autre, des arguments à faire valoir dans cette prestigieuse compétition.
Emmené par une formation à consonance sud-américaine et, en particulier, argentine (Mariano Damian Barbosa, Juan Pablo Sorin, Leandro Javier Diaz et Juan Roman Riquelme), Villareal a déjoué tous les pronostics en terminant troisième du dernier championnat, grâce notamment à son redoutable buteur uruguayen, Diego Forlan, sacré Pichichi à l'issue de la saison dernière, c'est-à-dire meilleur buteur du championnat. Une équipe beaucoup plus impressionnante qu'il n'y paraît, donc, et qui part sans doute avec un léger avantage sur Lille et Benfica pour la qualification pour les huitièmes de finale. D'autant que Manchester United est d'ores et déjà annoncé comme le principal favori pour la première place, et ce, en dépit du mauvais début de saison des hommes d'Alex Ferguson en championnat.
Les Lillois sont en tout cas prévenus, mais ne faîtes pas dire pour autant à Claude Puel que son équipe n'a que très peu de chances de se qualifier; il vous répondra que si ses joueurs sont présents dans cette compétition, ce n'est certainement pas par hasard, mais bel et bien le fruit d'un travail au quotidien. Les Dogues ont par conséquent toutes les raisons d'y croire, eux qui seront - espérons-le - poussés par une forte présence de ses supporters, qui auront le privilège (où la contrainte?) de voir leur équipe évoluer dans l'enceinte du stade de France, faute de stade homologué pour la coupe d'Europe. Toujours est-il que les Nordistes n'auront d'autres choix que de gagner, demain soir, pour éviter d'avoir à accomplir des exploits à l'extérieur dans l'optique d'une qualification pour les huitièmes de finale de la compétition.
Lille se présentera donc face à son destin européen, demain soir, face à une équipe de Villareal qui compte bien poursuivre son étonnant parcours, entamé la saison dernière par une saison remarquablement réussie. Un match qui ne manque pas d'arguments pour offrir un beau spectacle au public du stade de France, en attendant la finale de l'épreuve, le 17 mai prochain...

24 septembre 2005

Un derby sans vainqueur...

L'AS Monaco n'est toujours pas parvenue à remporter un match à domicile après son match nul face à l'OGC Nice, dans un derby stérile en but et en spectacle. Les raisons d'assister à un grand match étaient pourtant bien présentes avant le début des hostilités. Les deux équipes avaient, en effet, offert un spectacle rare, la saison dernière au stade Louis II, lorsque les Niçois, menés 3 buts à 0 à l'heure de jeu avaient réalisé une dernière demi-heure de rêve (de cauchemar pour les supporters rouges et blancs) en inscrivant quatre buts et en réussissant un renversement de situation absolument incroyable.
Mais la réalité est tout autre entre une équipe monégasque en cruel manque de confiance et une formation niçoise qui était visiblement venue chercher le point du match nul. Les occasions se faisaient, d'ailleurs, rares dans un match cadenassé par la très bonne organisation défensive mise en place par Frédéric Antonetti, le coach des Aiglons. Dans ces conditions, et sur un terrain qui reste désespérément impraticable en matière de beau jeu, les vingt-deux acteurs ont montré de belles intentions, mais des intentions opposées entre des Niçois qui se sont contentés de défendre et des Monégasques qui ont beaucoup tenté, sans trouver de solutions face au bloc défensif niçois. Emmanuel Adebayor essayait bien de perturber la défense adverse, mais, là encore, il se heurtait à un mur défensif qui ne commettait aucune erreur. Et comme la maladresse était, une fois de plus, au rendez-vous du côté des attaquants monégasques, les opportunités de trouver la faille étaient quasi-nulles. La meilleure occasion du match était à mettre à l'actif d'Emmanuel Adebayor, qui plaçait une belle tête, à la réception d'un centre de Lucas Bernardi, et sur laquelle Damien Grégorini effectuait un arrêt réflexe remarquable.
De leur côté, les Niçois ont offert une belle opposition, en décidant de contenir les attaques monégasques à l'aide de deux rideaux défensifs, composés de cinq défenseurs et de trois milieux défensifs. Frédéric Antonetti, peu habitué aux derbys azuréens puisque c'était son premier, n'a ainsi pas souhaité exploiter les bons résultats obtenus par son équipe au stade Louis II ces dernières années pour obtenir un meilleur résultat. En conséquence, il avait mis en oeuvre une stratégie qui visait à faire déjouer l'adversaire pour mieux le prendre en contre. Des contres souvent mal exploités par les attaquants niçois, qui ont manqué de percussion au moment du geste final. Face à une défense monégasque sérieuse et appliquée, et qui retrouvait sa charnière centrale internationale, il était bien difficile de se procurer des occasions de buts, cet après-midi, au stade Louis II.
Au final, un derby bien loin des spectacles offerts ces dernières saisons par les deux équipes, qui ont certainement manqué de fraîcheur, après la journée de championnat du milieu de semaine, pour pouvoir faire la différence. Un match à vite oublier sur le plan offensif pour les deux équipes, mais dont on peut souligner la rigueur défensive des deux formations, qui se sont avérées aussi hermétiques l'une que l'autre.

23 septembre 2005

Monaco/Nice: un derby au parfum de revanche...

La Côte d'Azur s'apprête à vivre un derby haut en couleur, demain après-midi, au stade Louis II, où l'AS Monaco accueillera l'OGC Nice, pour une revanche de la saison dernière. Un match qui reste toujours en travers de la gorge des supporters monégasques, lorsque les Aiglons avaient réussit l'incroyable exploit de battre l'ASM 4 buts à 3, après avoir pourtant été menés 3 buts à 0 à l'heure de jeu. Un match qui avait condamné l'équipe de la Principauté à un parcours chaotique en championnat. Une soirée cauchemardesque qui risque fortement de hanter les Rouges et Blancs, eux qui reçoivent leur bête noire, pour le compte - comme la saison passée - de la 9ème journée du championnat de France de Ligue 1. Un match d'ouverture qui donnera certainement le ton, surtout en cette période où les Monégasques sont quelque peu à fleur de peau, eux qui restent sur cinq cartons rouges reçus lors des trois dernières journées de championnat.
Un derby auquel n'assistera malheureusement pas Didier Deschamps, qui a quitté le navire en début de semaine en raison de résultats bien loin de répondre à ses attentes. Et nul doute que la victoire acquise dans la douleur et dans un contexte bien particulier face à Troyes aura un effet dopant au moment d'affronter un adversaire qui a pris la (mauvaise) habitude de "recevoir" son rival, au stade Louis II. Des Monégasques qui ont rarement réussi ces derniers temps face à leurs voisins niçois, et pour cause: ils ne les ont, en effet, toujours pas battus, à domicile, depuis le retour des Aiglons en Ligue 1. Et ce match peut d'autant plus constituer un déclic - en cas de résultat favorable, bien sûr - que les Rouges et Blancs n'ont toujours pas connu l'ivresse de la victoire au stade Louis II depuis le début de la saison, à l'exception de la réception de Willem II pour le compte du 1er tour de la Coupe de l'UEFA, pour une seule victoire, deux matches nuls et deux défaites toutes compétitions confondues.
Du côté Niçois, on attend comme d'habitude ce match avec impatience et, comme chaque année, ce derby constitue un match de gala, voire un match référence sur lequel ils peuvent déployer toute leur détermination. Et les Aiglons se présentent même en position de force, cette saison, au moment de jouer ce derby, avec un point d'avance sur leurs voisins monégasques, alors qu'à la même époque, l'ASM était en tête du championnat avant le derby azuréen. Toujours est-il que les hommes de Frédéric Antonetti se présenteront de nouveau en Principauté pour gagner. Le stade Louis II qui reste d'ailleurs le seul endroit où ne pas gagner est considéré comme une contre-performance pour les Niçois, tant l'omniprésence de leurs supporters leur permet de jouer "chez eux".
Un constat saisissant peut pratiquement résumer à lui seul cette confrontation: ce derby est appréhendé de façon totalement sensiblement opposée chez les supporters entre, d'un côté, des Niçois qui cultivent un sentiment de supériorité au moment de se présenter au stade Louis II et, de l'autre, des Monégasques qui ont vécu deux scénarios catastrophes lors de leurs deux dernières confrontations à domicile (les Niçois avaient en effet arraché l'égalisation à la 96ème minute lors de la saison 2003-2004, et ils s'étaient imposés l'année dernière 4 buts à 3, après avoir été menés 3 buts à 0 au retour des vestiaires). Un derby qui ne manque certainement pas de piquant et qui fleure bon la revanche...

22 septembre 2005

ASM: une victoire salvatrice!

Pour le premier match de l'après-Deschamps, les Monégasques, désormais entraînés par Jean Petit, en attendant l'arrivée d'un probable successeur à la tête de l'équipe, ont livré une rencontre de haut niveau d'un point de vue psychologique pour renverser une situation très compromise. Le départ de Didier Deschamps semble avoir beaucoup affecté l'ensemble de l'équipe, qui a dû puiser dans ses réserves pour remporter une victoire importante pour la confiance. A fleur de peau, les Monégasques ont, en effet, dû terminer la rencontre à neuf, comme dimanche dernier face à Rennes, et ainsi prendre trois points inespérés à l'issue d'un match dont le scénario relève quasiment de miracle.
Littéralement orphelins de Didier Deschamps en qui ils voyaient un mentor, les Monégasques ont rapidement pris les choses en main pour tenter de prendre rapidement le contrôle du match. Et c'est Olivier Kapo qui, le premier, s'employait, sur une frappe qui obligeait Ronan Le Crom à repousser le ballon. Mais les intentions monégasques s'avéraient trop timides pour réellement inquiéter le portier troyen. Des Troyens qui profitaient même d'un coup-franc excentré côté gauche et tiré par Sébastien Grax pour ouvrir le score. L'international espoir, propriété de l'AS Monaco, enroulait sa frappe, qui lobait le mur formé par Guillaume Warmuz, avant de finir sa course au fond des filets. Un but qui coupait véritablement les bonnes intentions monégasques et qui permettait aux Troyens de rentrer enfin dans le match. Et ce sont, d'ailleurs, les Troyens qui ont bien failli doubler la mise, sur un centre de Branko Boskovic qui heurtait la barre transversale de Guillaume Warmuz. La réaction se faisait attendre, côté Monégasque, même si Patrice Evra tentait sa chance, juste avant la pause, sans plus de réussite.
A la mi-temps, Jean Petit, l'éternel adjoint de l'ASM, devait trouver les mots pour rebooster ses joueurs, sans doute abattus par ce scénario, une fois de plus, défavorable. Toujours est-il que la seconde mi-temps allait changer totalement la physionomie du match, avec des Monégasques surmotivés au retour des vestiaires. Une détermination manifestée par une certaine agressivité. Sans doute trop, puisque Eric Cubilier écopait d'un second carton jaune, synonyme d'expulsion, à la 55ème minute. Réduits à dix, les hommes de Jean Petit ne se laissaient pas abattre pour autant et redoublait d'effort pour revenir dans la partie. Et leurs efforts étaient récompensés, une minute plus tard, lorsque les Troyens, sans doute relâchés par cette expulsion, perdaient le ballon en milieu de terrain au profit d'Emmanuel Adebayor qui, d'un bel exploit individuel, se jouait de la défense auboise, avant d'ajuster Ronan Le Crom pour inscrire, au passage, son premier but de la saison en championnat. Mais la joie des Monégasques était de courte durée lorsque Lopez Gerard était sanctionné d'un second carton jaune, sur un tacle trop appuyé, quittant ainsi prématurément ses coéquipiers. A neuf contre onze, les Rouges et Blancs ne se décourageaient toujours pas et prenaient même l'ascendant sur une équipe troyenne qui balbutiait son football. Huit minutes après cette nouvelle expulsion, c'est Gaël Givet, en bon capitaine, qui sonnait la charge et qui, étrangement positionné à la pointe de l'attaque sur une action un peu confuse, marquait un vrai but de renard des surfaces sur une frappe rageuse à l'angle droit de la surface de but du portier troyen. Un but salvateur pour des Monégasques vaillants jusqu'au coup de sifflet final, qui mettait fin au supplice pour les Rouges et Blancs.
Les Monégasques repartent donc avec les trois points dans la besace. Trois points inespérés à l'issue d'un scénario invraisemblable durant lequel les joueurs de la Principauté ont trouvé des ressources insoupçonnées pour se sortir d'une situation très compromise. Mis en difficulté par des Monégasques entreprenants, les Troyens ont certainement manqué de concentration suite aux deux expulsions, permettant ainsi à leurs adversaires de se remobiliser pour finalement empocher les trois points de la victoire. Une victoire qui tient du miracle au milieu d'une semaine qui va voir les Monégasques disputer un derby très important, samedi prochain, face à l'OGC Nice, pour une revanche de la saison dernière, lorsque les Aiglons s'étaient imposés 4 buts à 3, à l'issue d'une rencontre au scénario complètement renversant...

21 septembre 2005

TFC: Belle réaction d'orgueil!

Le Téfécé a réussi une très belle performance, cet après-midi, au Stadium, en battant l'Olympique de Marseille 1 but à 0, pour le compte de la 8ème journée du championnat de France de Ligue 1. Un public toulousain qui souhaitait une réaction d'orgueil de la part de ses joueurs, qui ne s'étaient plus imposés dans ce stade depuis plus de six mois. Les hommes d'Erick Mombaerts renouent ainsi avec la victoire et lancent, par la même occasion, une saison qui était bien mal engagée après une série de contre-performances qui plombaient peu à peu les ambitions du club.
Un match durant lequel les deux équipes faisaient preuve de crispation, surtout en première mi-temps. Les deux formations se livraient coup pour coup, avec néanmoins un léger avantage en faveur des Marseillais, volontaires et appliqués en ce début de rencontre. Et c'est, d'ailleurs, contre le cours du jeu que le néo-Toulousain Bryan Bergougnoux ouvrait le score, dès la 11ème minute, à la suite d'un corner de Laurent Batlles mal renvoyé par la défense olympienne. Mais l'euphorie toulousaine était finalement de courte durée après l'expulsion du défenseur Dominique Arribagé, coupable d'une faute sur Mamadou Niang en position de dernier défenseur. Réduits à 10 après seulement 20 minutes, les Toulousains étaient dans l'obligation de multiplier les efforts pour compenser cette infériorité numérique, face à une équipe marseillaise qui voyait là l'opportunité de revenir dans le match. Mais les hommes de Jean Fernandez avaient beau pousser pour tenter d'égaliser, il n'y avait rien à faire, ce soir, face à une équipe toulousaine vaillante, qui a su contenir les attaques marseillaises et même inquiéter le portier marseillais sur un contre de Santos juste avant la pause.
Une équipe marseillaise qui multipliait les offensives au retour des vestiaires. Tout d'abord sur un corner repris de la tête par Lorik Cana qui venait percuter la barre transversale des buts gardés par Christophe Revault. Puis à la suite d'une frappe des 20 mètres de Wilson Oruma repris par Mamadou Niang, qui voit son ballon intercepté par... Christian Gimenez, son compère de l'attaque, mais qui ne trouvait pas le cadre. La fin de match restait à sens unique, mais, à chaque fois, les Olympiens faisaient preuve d'un manque de lucidité dans le dernier geste. Le score en restait là, en dépit des derniers efforts marseillais de revenir dans la partie et grâce à un Christophe Revault impérial devant sa cage.
Une victoire acquise avec courage et détermination par cette jeune équipe toulousaine, trop rapidement réduite à dix, mais qui a su faire corps pour tenir trois points très précieux dans cette période quelque peu délicate que traverse le club depuis le début de la saison. Côté Marseillais, en revanche, cette défaite sonne comme un nouveau coup d'arrêt au moment où l'équipe trouvait un certain équilibre et attendait de cette rencontre une confirmation des récentes victoires, acquises dans la douleur, face à Sochaux et Troyes...

20 septembre 2005

Toulouse veut revoir la vie en rose...

Le Téfécé, qui recevra l'Olympique de Marseille, demain après-midi, au Stadium de Toulouse, va tenter de renouer enfin avec la victoire, après un début de saison catastrophique. Face à des Marseillais revigorés par leurs récentes victoires à Sochaux puis face à Troyes, les hommes d'Erick Mombaerts n'ont pas le choix s'ils veulent réussir leur saison: il faut absolument battre l'OM, et ainsi engranger un capital confiance primordial pour le reste de leur parcours en championnat.
Dans la continuité d'une fin de saison 2004-2005 délicate, où les Toulousains avaient concédé une série de sept défaites consécutives, les Pitchounes vont avoir fort à faire, demain après-midi, face à l'OM. Mais Erick Mombaerts sait bien que son équipe est parfaitement capable de se sublimer face à des adversaires plus coriaces. De quoi le rendre confiant quant aux chances de ses joueurs de rebondir après ce début de saison calamiteux, qui a pourtant vu les Toulousains remporter leur premier match dès la première journée sur la pelouse de Sochaux. Une victoire qui laissait augurer des jours heureux sur les bords de la Garonne, et plus précisément dans la ville rose, où les ambitions ont été revues à la hausse vis-à-vis de la saison dernière, qui avait déjà laissé entrevoir un avenir prometteur à ce club qui - ne l'oublions pas - est rené de ses cendres en 2003, après une rétrogradation en National à l'issue de la saison 2000-2001. Une performance rare dans le football de haut niveau, qui laisse peu de places à la réussite sportive des clubs en difficulté financière. Un redressement sportif et économique qui a, au moins, eu le mérite de donner un peu de baume au coeur d'une ville profondément meurtrie par la catastrophe de l'usine AZF, la même année que la rétrogradation du club en National. C'était il y a quatre ans. Une éternité! Depuis, le club s'est restructuré grâce à la passion et à la générosité de certaines personnes, parmi lesquelles Christophe Revault et Erick Mombaerts, pour ne citer qu'eux.
Bien loin de ce psychodrame qui a secoué la ville rose en 2001, Marseille est restée fidèle à son image, pleine d'amour et de haine, mais qui vibre toujours au même rythme que les performances de son club. L'OM qui reste sur deux victoires consécutives, phénomène rare ces derniers temps du côté de la Canebière, qui n'avait plus vu son club remporter le moindre match au Vélodrome depuis près de six mois! Autant dire que le moral en berne du début de saison a rapidement laissé place à un regain de confiance, qui permet à Jean Fernandez de travailler dans la sérénité - du moins provisoirement - et de façonner son équipe en vue d'une saison qui a mal démarré mais qui n'en reste pas moins excitante pour les plus fervents supporters. Et même si l'équipe ne tourne pas encore à plein régime, nul doute que Jean Fernandez pourra compter sur un effectif de qualité pour remplir ses objectifs. L'arrivée de Sabri Lamouchi semble avoir permis à sa formation de trouver un certain équilibre. Et lorsque la confiance aura enfin gagné les joueurs, il est très probable que l'OM parviendra à rattraper les équipes de tête.
Les Toulousains attendent donc les Olympiens de pied ferme et c'est toute une ville, tiraillée entre un Stade Toulousain performant en rugby et un Téfécé à la peine en football, qui se remet à espérer revoir enfin la vie en rose...

19 septembre 2005

Didier Deschamps démissionne!

Triste nouvelle, ce matin, du côté de la Principauté! Didier Deschamps vient, en effet, de présenter sa démission aux dirigeants monégasques, lassé par un début de saison bien loin de répondre à ses attentes. Il a, par ailleurs, décidé d'en parler d'abord à ses joueurs, non sans amertume, en leur annonçant qu'il ne les entraînerait plus. Une décision prise au terme d'une saison qui a vite pris une mauvaise tournure, tant sur le plan des résultats que du recrutement.
A l'issue du mercato, il avait tenté, tant bien que mal, de dissimuler son désarroi après la demande émise par les dirigeants de combler les déficits du club pour assainir définitivement les comptes. Un choix difficile à digérer pour celui qui, en l'espace de trois saisons, aura réussi à acquérir un certain respect dans le milieu, surtout à l'issue de la saison 2003/2004, où il a véritablement atteint son apogée en tant qu'entraîneur, en atteignant la finale de la Ligue des champions. Une performance unique dans l'histoire du club, qui n'avait jamais atteint un tel stade au niveau européen. C'est en cela que tous les supporters de l'ASM peuvent lui tirer un très grand chapeau pour avoir permis au club de leur coeur d'atteindre un tel niveau de compétition! Une saison qui restera un moment inoubliable pour tous les plus fervents supporters de l'ASM!
Malheureusement, la suite ne lui sera pas aussi favorable, loin de là! Peu soutenu par ses dirigeants dans la quête de titres et de progression constante, il avait dû se résigner à voir partir ses meilleurs joueurs, sans pouvoir résister aux sirènes des plus grands clubs étrangers. Son regret le plus grand est sans doute de ne pas avoir pu conserver Fernando Morientes au sein de son effectif. Un départ qui a, bien malgré lui, engendré bien d'autres départs importants, parmi lesquels, bien sûr, Ludovic Giuly et Jérôme Rothen, deux des principaux acteurs du parcours de l'ASM en Ligue des champions, cette année-là, sans oublier Dado Prso et, ne l'oublions pas, plus récemment, Shabani Nonda, trahi par des blessures à répétition.
L'AS Monaco perd, sans aucun doute, un très grand entraîneur, respecté de tous et convoité par les plus grands clubs européens. Souhaitons lui de rebondir au plus vite car s'il y en a bien un qui mérite de gagner plein de titres, c'est bien lui! Merci à lui pour nous avoir fait vivre, nous, supporters de l'AS Monaco, des moments inoubliables lors de cette fameuse saison 2003-2004, en espérant le revoir très vite à la tête d'un des plus grands clubs européens!

18 septembre 2005

Monaco à l'agonie...

La crise couvre de plus en plus le ciel déjà bien assombri de la Principauté. Déjà bien mal en point depuis le début de la saison, l'AS Monaco a de nouveau sombrée, cet après-midi, face au Stade Rennais, sur le score sans appel de 2 buts à 0. Face à une équipe rennaise en quête de rachat après un début de saison tout aussi catastrophique, les hommes de Didier Deschamps ont, encore une fois, fait preuve de beaucoup de nervosité, dans un match qu'ils devaient gagner coûte que coûte pour ne pas se laisser davantage distancer par les équipes du haut du tableau.
Devant quelques 8000 spectateurs, la rencontre débutait un peu de la même façon que jeudi dernier face à Willem II, avec une équipe monégasque appliquée et volontaire, dans une organisation en 4-4-2 où l'on notait l'absence, une nouvelle fois, de Camel Meriem dans l'entrejeu. Ainsi, Didier Deschamps avait décidé d'aligner quatre milieux récupérateurs avec Andreas Zikos placé devant la défense, Olivier Sorlin à gauche, Lopez Gerard à droite et Lucas Bernardi derrière les deux attaquants que sont David Gigliotti et Emmanuel Adebayor. L'attaquant togolais qui faisait d'ailleurs preuve d'un manque d'efficacité évident devant le but gardé par Andreas Isaksson. Un mal récurrent chez ce joueur, qui avouera lui-même à l'issue de la rencontre que s'il avait concrétisé toutes les occasions qu'il s'était procurées, il serait largement meilleur buteur du championnat. C'est d'ailleurs pour ce manque d'efficacité chronique qu'une partie des supporters présents cet après-midi au Stade Louis II l'ont sifflé à chacun de ses échecs successifs.
Face à ce manque de confiance des attaquants monégasques, auteurs de seulement 4 buts en 7 rencontres, les Rennais ont su faire preuve d'opportunisme pour ramener trois points précieux de leur voyage en Principauté. Tout d'abord sur un coup-franc côté gauche qui surprenait Guillaume Warmuz, obligé de boxer le ballon des deux points sur Adailton, qui glissait le ballon à Kim Kallström, lequel n'avait plus qu'à ajuster le portier monégasque. Un but inscrit contre le cours du jeu et qui venait récompenser une grosse débauche d'énergie de la part des hommes de Laszlo Bölöni, vainqueurs 3 buts à 1 des Espagnols d'Osasuna en milieu de semaine, pour le compte du 1er tour aller de la Coupe de l'UEFA. Au retour des vestiaires, les joueurs de la Principauté perdaient peu à peu les pédales et M. Ledentu devait s'employer à distribuer des cartons pour calmer les esprits. Et c'est Andreas Zikos qui était le premier averti côté monégasque, après 54 minutes de jeu, ce que ne semblait visiblement pas apprécier l'intéressé qui, après de vives protestations, se faisait expulser par l'arbitre de la rencontre. A onze contre dix, les Bretons avaient alors de quoi placer quelques contres intéressants. Et c'est d'ailleurs sur l'un d'entre eux que les Rennais doublaient la mise par l'intermédiaire de Yohan Gourcuff, qui, d'une frappe puissante à bout portant ne laissait aucune chance à Guillaume Warmuz. C'en était trop pour les Monégasques, dont les nerfs ont été sérieusement entamés au cours du match. En atteste le tacle trop appuyé de Sébastien Squillaci, qui se faisait également renvoyer prématurément au vestiaire par M. Ledentu, à la 66ème minute. A onze contre neuf, la partie était alors définitivement pliée et les Rennais se contentaient de placer quelques offensives, et l'addition a bien failli s'alourdir lorsque, à la 72ème minute, John Utaka se présentait seul face à Guillaume Warmuz mais tergiversait trop pour espérer conclure son action.
Au final, une victoire sans appel des Rennais qui condamne encore plus des Monégasques de plus en plus à l'agonie depuis le début de la saison. En manque flagrant de confiance, les hommes de Didier Deschamps se déplaceront mercredi à Troyes avec la ferme intention de ramener trois points de leur déplacement dans l'Aube. Côté Rennais, le ciel semble quelque peu s'éclaircir après une entame de championnat catastrophique, qui a notamment vu les Bretons s'incliner lourdement à Nancy sur le score de 6 buts à 0. Après cette nouvelle défaite, les Monégasques, eux, n'ont plus le droit de décevoir des supporters de plus en plus frustrés depuis un certain soir de finale de Ligue des champions...

Spider Man s'attaque à Paris!

L'AS Saint-Étienne et son gardien, Jérémie Janot, alias Spider Man, tenteront de préserver le record d'invincibilité à domicile de plus de 1400 minutes, soit plus de 15 matches sans encaisser le moindre but en championnat à Geoffroy-Guichard. Les Verts auront donc certainement à coeur de garder leur cage de nouveau inviolée, ce soir, face au Paris Saint-Germain, pour le compte de la 7ème journée du championnat de France de Ligue 1.
Les hommes d'Elie Baup veulent surtout poursuivre leur bon début de saison, ponctuée par une septième place au classement (pour 2 victoires et 4 nuls), qui leur permet de rester au contact des équipes de tête. De quoi nourrir des ambitions légitimes de retrouver enfin le parfum de la Coupe d'Europe, pour laquelle les Verts sont passés d'un rien à côté de la qualification, par l'intermédiaire de la Coupe Intertoto. Un bon test attend donc l'ASSE, devant un public qui sera, une fois encore, acquis à sa cause et qui tentera de faire bouillir le chaudron de Geoffroy-Guichard.
Les Parisiens sont prévenus, eux qui ont parfaitement su répondre aux attentes de leurs supporters en se plaçant comme le principal concurrent de l'Olympique Lyonnais. Et même lorsque le spectacle n'est pas au rendez-vous, comme ce fut le cas il y a une semaine face à Strasbourg, l'efficacité, elle, est bien là et permet, pour le moment, au club de la capitale de tenir le rythme effréné des quadruples champions de France. Mais Laurent Fournier sait parfaitement que son équipe peut rapidement tombée dans ses travers, comme face à Nice lors de la 5ème journée où les Parisiens s'étaient heurtés à une équipe niçoise opportuniste et qui avait réussi à faire déjouer leurs adversaires pour, au fil des minutes, les faire douter jusqu'à arracher les trois points de la victoire dans le temps additionnel de la seconde mi-temps.
Le challenge semble donc équitable entre une formation stéphanoise désireuse de préserver le record d'invincibilité de son gardien et une équipe parisienne dont les ambitions semblent de plus en plus affichées depuis le début de la saison: mettre des bâtons dans les roues des grands favoris pour le titre de champion, à savoir les Lyonnais. Réponse ce soir aux alentours de 22h45...

17 septembre 2005

Bordeaux méritait mieux!

L'Olympique Lyonnais a bien failli mordre la poussière pour la première fois de la saison, cet après-midi, au stade Chaban-Delmas, face à une équipe bordelaise qui pouvait nourrir bien des regrets à l'issue de la partie.
Une partie qui démarrait pourtant bien, du coté bordelais, avec une ouverture du score signée Vladimir Smicer, dès la 6ème minute de jeu. L'international tchèque profitait de la passivité d'une charnière centrale lyonnaise en manque de repères pour tenter sa chance du gauche à l'entrée de la surface de réparation et tromper la vigilance de Grégory Coupet sur une frappe croisée imparable. La suite laissait place à une succession d'occasions de buts en faveur des Girondins, poussés par plus de 30000 spectateurs venus assistés à une rencontre de gala. Face à des Lyonnais bien loin de leur niveau de mercredi dernier face au Real, les hommes de Ricardo ont réussi à faire déjouer leurs adversaires au point de les sevrer de ballons et de les empêcher de se procurer des occasions de but.
Côté Lyonnais, on pouvait s'estimer heureux à l'issue du match de ne pas avoir encaissé plus de buts, surtout en ayant reçu autant de cadeaux de la part de l'arbitre, M. Derrien. Pas moins de quatre mains ont été comptabilisées dans la surface de réparation lyonnaise, pour aucun penalty signalé en faveur des Bordelais! De mémoire, depuis que je suis assidûment le football il y a maintenant une petite dizaine d'années, je n'avais jamais vu ça! D'autant que M. Derrien a réussi à voir une main peu évidente de Marouane Chamakh à une bonne trentaine de mètres de l'action, au moment où l'international marocain filait vers le but gardé par Grégory Coupet! De quoi faire enrager le public girondin! Surtout après l'égalisation de Sylvain Wiltord, à la 62ème minute, sur l'action qui suivait la première main de Tiago à l'intérieur des 16 mètres 50 lyonnais. Le scandale a même été poussé à l'extrême lorsque M. Aulas, le président des quadruples champions de France, peu avare en déclarations douteuses, s'est permis de critiquer l'arbitrage, qualifiant le public bordelais de "chauvin", et faisant même allusion à un arbitrage trop sévère de la part de M. Derrien vis-à-vis de ses joueurs! Il a même osé dire aux joueurs bordelais qu'ils méritaient d'être à la place où ils étaient, évoquant également un manque d'objectivité de leur part à l'égard de l'arbitrage! Un comble! Toujours est-il que si une équipe était satisfaite du résultat au sortir du match, c'était bien Lyon! D'autant plus que les joueurs lyonnais, eux-mêmes, reconnaissaient volontiers, à l'issue du match, que la main de Cris était évidente et qu'ils s'en étaient plutôt bien sortis d'un point de vue comptable.
Autant dire que M. Aulas, le Mourinho français, ne manque pas d'air lorsqu'il crie à l'injustice et qu'il dénonce un manque d'objectivité provenant de "la rumeur publique", selon ses propres termes. En clair, il pense que son avis a plus de valeur et d'objectivité que celui de 30000 personnes! Et, d'ailleurs, même ses propres joueurs ont indirectement contredit ses propos à l'issue de la rencontre, faisant ainsi preuve de beaucoup plus de lucidité et de fair-play que leur président. Mais si le match devait se résumer à ça, beaucoup diront que l'arbitre fait partie du jeu et que l'on ne peut rien n'y faire. Mais comment voulez-vous alors que le championnat de France ne soit pas faussé si l'on se résigne, sans arrêt, à dire que l'erreur est humaine et que l'arbitre n'y est pour rien. Dans ce cas, autant jeté la pièce en l'air avant le début du championnat pour établir le classement final! Et le football n'en sortira jamais vainqueur!
Il ne fait guère de doute que les instances nationales et internationales ignorent totalement le problème et qu'ils préfèrent prôner les discours habituels, à savoir qu'il faut protéger l'arbitrage et respecter les arbitres. Mais comment peut-on respecter des arbitres qui retirent systématiquement des points à des équipes qui fournissent des efforts parfois plus importants que leurs adversaires afin de hausser leur niveau de jeu et ainsi obtenir des résultats qui répondent à leurs attentes. Certes, la plupart du temps, ces erreurs d'arbitrage sont commises à l'insu de leur plein gré, mais force est de constater qu'elles faussent considérablement le championnat, surtout lorsque l'on connaît l'importance que revêt chaque point au moment du sprint final. Et ce n'est certainement pas les Marseillais qui me diront le contraire, eux qui ont dû jouer, si je me souviens bien, six matches de Coupe Intertoto pour se qualifier difficilement pour la Coupe de l'UEFA, alors qu'ils ont échoué à seulement un point de Rennes la saison passée. Ceci pour montrer à quel point une erreur d'arbitrage peut coûter cher, surtout avec les enjeux économiques que représente, par exemple, une participation en Coupe d'Europe.
Tout ça pour dire que même si les arbitres ont le droit de faire des erreurs, il faut absolument trouver une solution pour empêcher de les renouveler indéfiniment (et je ne parle pas de l'erreur d'arbitrage qui a coûté aux Lyonnais une place en demi-finale de la Ligue des champions, la saison dernière, face au PSV Eindhoven!), plutôt que de sanctionner les propos déplacés des entraîneurs et autres dirigeants en les privant ainsi de toute liberté d'expression. Le recours à la vidéo semble être le meilleur moyen de lutter contre toutes ces injustices. Et n'oublions pas que nous sommes entrés dans le 21ème siècle depuis un petit moment déjà et qu'il serait peut-être temps de servir le football à l'aide de ces moyens technologiques quasi-infaillibles, plutôt que de le desservir en faisant preuve d'autant de laxisme au niveau des instances fédérales...

16 septembre 2005

Bordeaux à la chasse au Lyon...

Demain après-midi aura lieu le choc de la 7ème journée du championnat de France de Ligue 1 entre les Girondins de Bordeaux et l'Olympique Lyonnais, au stade Chaban-Delmas. Trois jours après leur démonstration face au Real Madrid, les Lyonnais viennent défier des Bordelais dont le début de saison répond parfaitement aux attentes du club et des supporters. Un départ parfaitement négocié par les hommes de Ricardo, l'entraîneur brésilien de cette équipe girondine, dont le mot d'ordre est le... TRAVAIL.
Séduisants dans le jeu et solides défensivement, les Bordelais auront certainement à coeur de réussir un match plein face aux Lyonnais, qui écrasent tout sur leur passage depuis le début de la saison. En attestent leurs 16 points au classement (sur 18 possibles), qui en font les leaders incontestables et incontestés du championnat. Et nul doute que leur victoire obtenue haut la main face au Real n'a fait que conforter le quadruple champion de France dans son statut de grandissime favori à sa propre succession. Un état d'esprit irréprochable de tout un groupe uni pour la victoire; un entraîneur habitué au joutes européennes; un Président de plus en plus gourmand lorsqu'il s'agit de fixer des objectifs: en un mot, les Lyonnais sont en train de bâtir un véritable rouleau compresseur qui sera difficilement arrêtable.
Un gros challenge attend donc les Bordelais, auteurs de bonnes prestations lors de leurs deux derniers match, respectivement à Strasbourg (0-0) et à Lens (1-1), où ils ne leur a finalement manquer que les buts, qui auraient pu leur permettre d'engranger plus de points. Meilleure défense à domicile (à égalité avec l'AS Saint-Étienne) avec aucun but encaissé, les Girondins peuvent légitimement prétendre tenir le choc face à leurs redoutables adversaires. Mais face à une équipe invaincue toutes compétitions confondues (8 matches, pour 7 victoires et 1 nul), le défi est de taille pour les coéquipiers d'Ulrich Ramé, dont les ambitions, à moins d'un an de la Coupe du monde, sont évidentes, même si Raymond Domenech ne semble pas être un adepte de la compétition entre gardiens (à bon entendeur...). Toujours est-il que Ricardo va devoir façonner une stratégie bien huilée pour contrecarrer les plans de Gérard Houiller et de ses hommes.
Une confrontation des plus sérieuses au milieu d'un mois de septembre chargé au niveau du calendrier. Un match en tout cas qui promet une belle opposition, entre deux équipes taillées pour la réussite...

ASM: que se passe-t-il?

A Monaco, tout ne tourne pas rond depuis quelque temps, à l'image de Didier Deschamps, plongé dans la tourmente après un début de saison loin de répondre à ses attentes. Pris en grippe par une partie du public du Stade Louis II suite à ses déclarations à la presse en début de semaine, l'ex-capitaine de l'équipe de France semble bien loin de son habituel rage de vaincre qui le caractérise si bien et qu'il a su transmettre à ses joueurs depuis ses débuts sur le banc de touche de l'AS Monaco.
Le malaise semble d'autant plus profond qu'il a décidé, de son plein gré, d'organiser une conférence de presse, lundi dernier, afin de mettre les choses au clair concernant les réalités économiques et sportives de l'ASM. Qualifiant le club de "bon club du championnat de France", soulignant ainsi que ce n'était pas un grand club, le coach asémiste s'est quelque peu fragilisé tout seul, notamment vis-à-vis des supporters, qui lui ont fait savoir, hier soir, avant la rencontre de Coupe de l'UEFA contre le Willem II, en sifflant son nom lors de la présentation des deux équipes, et en déployant une banderole sur laquelle on pouvait lire: "DD, nous sommes un grand club, respecte nos couleurs". Une révolte du public bien loin des secousses habituellement rencontrées à Marseille et Paris, mais qui sonne néanmoins comme un clash au pied du Rocher. D'autant que Jean-Luc Ettori, personnage emblématique de l'AS Monaco, avait préalablement tenu à répondre à Didier Deschamps en contestant ses propos, sans toutefois en rajouter pour ne pas mettre de l'huile sur le feu.
Des propos réitérés par l'entraîneur monégasque à l'issue de la victoire de ses joueurs face au club néerlandais de Willem II, hier soir, mais cette fois avec un peu plus de retenue dans les propos: "Dans les virages, il y a des gens qui ont des salaires très faibles. J'ai beaucoup de respect pour ces personnes. Ils aiment l'ASM. Sans démagogie, je préfère qu'ils s'en prennent à moi plutôt qu'aux joueurs. Cela dit, je sais d'où ça vient. Je l'avais dit à certains de mes collaborateurs, et j'avais dit à ma femme: "Attend toi à ce qu'il y ait une banderole". Cela me rappelle ma première année. Je ne suis pas surpris. Quant à mes déclarations, je n'ai voulu choquer personne. Mais je les assume. Si des gens se sont sentis offensés, je m'en excuse. Mais j'assume ce que j'ai dit et j'essais de dire des choses sensées, même si ça peut déplaire".
Nul doute qu'après cet épisode quelque peu inhabituel à Monaco, le Président Pastor va devoir trouver les arguments afin de conserver son entraîneur au terme de la saison. Sans quoi, un départ serait inévitable à l'issue d'une saison qui s'annonce longue du côté de la Principauté...

14 septembre 2005

Sondage

13 septembre 2005

Des Lyonnais "galactiques"!

L'Olympique Lyonnais a réalisé hier soir une prestation de tout premier ordre pour ne faire qu'une bouchée du Real Madrid, avec un score sans appel, et acquis dès la mi-temps, de 3 buts à 0. Grâce notamment à un Juninho en état de grâce, les hommes de Gérard Houiller ont tout simplement humilié leurs homologues madrilènes au terme d'une première demi-heure de folie, durant laquelle les Gones ont frappé à trois reprises.
C'est, tout d'abord, sur un coup-franc frappé par le maître en la matière, Juninho, bien aidé - il est vrai - par la légère - mais néanmoins suffisante - déviation de John Carew. On joue alors depuis 21 minutes de jeu et les quadruples champions de France mènent déjà 1 but à 0 face au vice-champion d'Espagne. C'est alors que commence le festival des Lyonnais, euphoriques après cette ouverture du score qui leur permet d'entrevoir un résultat on ne peut plus satisfaisant dans l'optique d'une qualification pour les 8èmes de finale. Intervient alors la 26ème minute, avec un coup-franc sifflé à l'avantage des Gones. On est à 35 mètres du but d'Iker Casillas et il ne fait aucun doute que Juninho va servir un ballon millimétré (comme il en a l'habitude) à l'un de ses partenaires présents dans la surface de réparation. Mais c'était sans compter sur l'incroyable soif de buts de Juninho, dont la distance qui le sépare du but ne lui fait visiblement pas peur. L'international brésilien s'élance alors pour tenter une frappe lointaine... La frappe, d'une puissance phénoménale, prend une trajectoire flottante qui trompe la vigilance du portier madrilène, qui ne pouvait strictement rien faire sur cette frappe surpuissante d'El Maestro Juninho! Un coup-franc roberto-carlosien comme il en a rarement mis (à l'exception notable de celui inscrit face au Werder Brême, la saison dernière, lors du match aller)! Toujours est-il que les Lyonnais semblent alors en état de grâce, à l'image du héros de la soirée, Juninho Pernambucano! On se dit alors que les Rhodaniens ont définitivement pris le contrôle de la rencontre. D'autant que les Madrilènes font peine à voir, en dépit des rares tentatives de Robinho et Raul de forcer le verrou lyonnais.
C'est d'ailleurs dans ce moment d'euphorie quasi-incontrôlable que les Merengues (le surnom des Madrilènes) vont encaisser un troisième but absolument somptueux, signé Sylvain Wiltord. A la suite d'un ballon exploité, côté droit, par Anthony Reveillère, ce dernier adresse un centre millimétré en direction de Sylvain Wiltord qui, d'une reprise de volée magistrale, ajuste Iker Casillas dans un angle fermé. Ce troisième but assomme complètement des Madrilènes à la dérive face à un bloc lyonnais qui engrange de la confiance au fil des minutes. Le mérite revient alors aux Espagnols, qui ont réussit à canaliser la furia lyonnaise pour revenir peu à peu dans la partie, sans toutefois réussir à tromper un Grégory Coupet toujours aussi intraitable devant sa cage. Et comme la chance avait choisit son camp, ce soir, les coéquipiers de Raul n'ont pas pu - ni même su - trouver trace d'une quelconque opportunité de réduire le score. Même lorsque le ballon, frappé par Roberto Carlos et dévié par Julio Baptista percuta le montant gauche du portier rhodanien avant d'être repris par Raul à bout portant, pour finalement être capté par Grégory Coupet. Les Lyonnais ont même failli alourdir la sentence, lorsque, à la 39ème minute, l'arbitre italien de la rencontre, M. De Santis, accorde un penalty un peu généreux en faveur des locaux. Et c'est de nouveau Juninho qui se charge d'appliquer la sentence. Mais, heureusement pour les Madrilènes, Iker Casillas, qui ne l'entendait pas de cette oreille, soulage ses coéquipiers en stoppant la tentative du joueur brésilien.
Les choses en resteront là, ce soir, à l'issue d'une seconde mi-temps durant laquelle les Lyonnais ont parfaitement su gérer leur avance au tableau d'affichage pour ne pas encaisser de but (et c'est surtout en cela qu'il faut tirer un grand coup de chapeau aux hommes de Gérard Houiller) car il était écrit que les Lyonnais allaient parfaitement réalisé leur partition face à des Madrilènes littéralement étouffés par l'enthousiasme de leurs adversaires du soir. Encore bravo, donc, à l'OL pour cette prestation qui ne demande qu'à être confirmée, à commencer par leur déplacement, dans 15 jours, à Trondheim, face à Rosenborg...

12 septembre 2005

Lyon/Real Madrid: place au spectacle!

C'est encore une fois avec un très grand plaisir que les inconditionnels du ballon rond vont pouvoir retrouver le parfum si particulier de la Ligue des champions, demain soir, sur huit terrains éparpillés aux quatre coins de l'Europe. Mais une rencontre devrait tout particulièrement attirer l'attention des plus fins connaisseurs, en l'occurrence l'opposition entre l'Olympique Lyonnais et le Real Madrid, au stade Gerland.
Sur le papier, la comparaison est à la limite du raisonnable en terme de palmarès, tant le Real Madrid domine le football mondial par son statut hors norme. Et que dire de la pléthore de stars qui garnit l'effectif des "Galactiques"! Si l'on devait en arrêter là, il n'y aurait effectivement aucune comparaison possible! Mais le football n'est pas une science exacte - ce n'est pas nouveau! - et bien malin est celui qui s'aventurerait à pronostiquer un résultat, tant la confrontation est d'ores et déjà annoncée comme une possible finale avant la lettre.
Bien sûr, certains diront que ce match n'est ni plus ni moins qu'une belle rencontre de football entre deux très bonnes équipes du football européen, sans pour autant figurer au rang des incontournables Manchester United/Juventus, Milan AC/Liverpool ou encore FC Barcelone/Chelsea. Oui mais voilà: la finale de cette édition de la Ligue des champions - est-il besoin de le rappeler? - se déroulera au stade de France. Et lorsque l'on connaît les aspirations de Jean-Michel Aulas, le président des Gones, à vouloir faire de son club un grand d'Europe, on peut quand même imaginer qu'un exploit "à la Monégasque" est tout à fait possible, même si c'est quelque peu utopique d'en parler maintenant. Le président lyonnais ne s'est d'ailleurs pas fait prier pour annoncer clairement ses objectifs, au moment de la décision de l'UEFA d'entériner l'organisation de la finale au stade de France: la finale, et ce, quelque en soit l'issue!
Quant au Real, sevré de titres depuis maintenant deux ans, une victoire en Ligue des champions lui permettrait de renouer avec son glorieux passé et de glaner, par la même occasion, une 10ème "coupe aux grandes oreilles". C'est, en tout cas, le souhait unanime d'un groupe aux couleurs de plus en plus brésiliennes, à l'image des recrues, Robinho et Julio Baptista, qui sont venus compléter, en plus du défenseur Sergio Ramos, grand espoir du football espagnol, un effectif déjà très riche en joueurs de talent.
La communauté brésilienne (Cris, Caçapa, Juninho et Fred, du côté lyonnais, et Roberto Carlos, Ronaldo, et donc Robinho et Julio Baptista - n'en jetez plus! -, du côté madrilène) ne peut que se réjouir que ses ressortissants soient aussi nombreux à l'affiche d'un aussi beau spectacle en perspective, demain soir, sur la scène européenne!

11 septembre 2005

OM: il était temps!

L'Olympique de Marseille vient de remporter sa première victoire de la saison en venant à bout du FC Sochaux Montbéliard, ce soir, au stade Bonal, grâce à un but de l'ancien Sochalien, Wilson Oruma, peu après l'heure de jeu. Les Olympiens lancent ainsi une saison mal engagée puisqu'ils ne possédaient que deux points sur quinze possibles avant la rencontre.
Dans un match assez crispé où les deux équipes ont fait jeu égal, sans pour autant se procurer de réelles occasions, ce sont les Marseillais qui ont été les plus entreprenants et qui enfoncent un peu plus des Sochaliens qui n'ont toujours pas marqué le moindre but en quatre matches à domicile. Pourtant privé de ses deux milieux récupérateurs, Sabri Lamouchi et Lorik Cana, l'OM est parvenu à forcer la décision, et ce, en dépit du manque de situations dangereuses devant le but de Teddy Richert. A la 65ème minute, Wilson Oruma, qui hérite d'un ballon cafouillé par la défense sochalienne et récupéré par Mamadou Niang, parvient à trouver la faille sur une frappe instantanée à l'entrée de la surface de réparation.
Suite à cette ouverture du score, les Sochaliens se résignent à essayer de revenir au score, mais, une nouvelle fois, ils font preuve d'un manque de réalisme devant le but, ce qui permet aux Marseillais d'asseoir leur maîtrise sur la rencontre. Et pour ne rien n'arranger, les problèmes défensifs marseillais sont à mettre au rayon des mauvais souvenirs. Le retour de Frédéric Déhu en défense centrale semble y être pour beaucoup. Grâce à cette sérénité retrouvée, les Olympiens se contentent de gérer cette fin de match, non sans se faire quelques frayeurs sur les ultimes offensives doubistes.
L'OM parvient donc à effacer 14 années de disette au stade Bonal pour enfin lancer sa saison. De bon augure avant un déplacement jeudi prochain à Anvers, en Belgique, pour le compte du 1er tour aller de la Coupe de l'UEFA, compétition à laquelle les Marseillais ont dû batailler ferme pour s'y qualifier.

L'OM, enfin sur les bons rails?

L'Olympique de Marseille se déplace ce soir au Stade Bonal de Sochaux pour le compte de la 6ème journée du championnat de France de Ligue 1. Lanterne rouge et toujours à la recherche de leur première victoire de la saison, les Olympiens défient une formation doubiste qui souhaite également lancer sa saison, après un début de championnat "mitigé", selon les propos de Dominique Bijotat, l'entraîneur sochalien.
Après un début de saison raté, le plus catastrophique de leur histoire, les Marseillais attendent ce match de pied ferme. Un résultat positif ce soir à Bonal mettrait enfin les hommes de Jean Fernandez sur les bons rails. Une défaite serait en revanche très mal vécue du côté de la Canebière, où l'on attend avec impatience que l'OM lance sa saison en championnat. Le paradoxe est d'ailleurs saisissant entre, d'un côté, les contre-performances enregistrées en championnat et, de l'autre, une Coupe Intertoto remarquablement bien négociée et durant laquelle les Olympiens ont réalisé des rencontres de haut niveau; en témoignent les victoires prometteuses face à la Lazio et, plus récemment, face à La Corogne, à l'issue d'un scénario complètement fou à l'issue duquel l'OM a renversé une situation totalement compromise.
Du côté sochalien, l'attente est également très pressante après les contre-performances enregistrées par leur club depuis le début de la saison, et particulièrement à domicile (2 défaites et 1 nul). Les supporters doubistes trépignent d'impatience de voir leur dernière recrue, Mourad Meghni, concrétiser enfin toutes les attentes placées en lui depuis ses débuts prometteurs dans le championnat d'Italie. La France toute entière attend également de pouvoir admirer son bagage technique, considéré comme bien au-delà de la moyenne par tous les observateurs. Une étoile est née dans l'ombre du football français et elle ne demande qu'à briller sous le feu des projecteurs de son pays natal. A 21 ans, l'ancien meneur de jeu de Bologne découvre donc la Ligue 1 avec une envie pressante de montrer devant la France entière, et ce, à moins d'un an de la Coupe du monde, qu'il peut prendre le flambeau d'un certain numéro 10, idole de tout un peuple, en l'occurrence Zinedine Zidane.
Un match qui promet entre deux équipes qui jouent gros, à l'image de Jean Fernandez, l'ancien coach sochalien, mis sur la sellette par cette série de mauvais résultats, et ce, en dépit du soutien de ses dirigeants et de tout le public marseillais...

10 septembre 2005

ASM: une défaite au goût amer...

Cet après-midi avait lieu le choc au sommet de la 6ème journée du championnat de France de Ligue 1 entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco. Au terme d'un match assez décevant, ce sont les Gones qui ont empoché les trois points de la victoire. Une victoire qui permet au champion de France en titre de reléguer à neuf longueurs son principal rival.
Le début de match est à mettre à l'actif des Lyonnais, qui ouvrent le score dès la 6ème minute par l'intermédiaire de leur dernière recrue, le Brésilien Fred, transfuge du Cruzeiro Belo Horizonte et recruté pour la "modique" somme de 12 millions d'euros. Une rencontre entamée tambour battant par le leader incontesté du championnat, qui a véritablement cueilli à froid des Monégasques venus chercher un résultat positif dans la région rhodanienne et qui a sérieusement contrecarré les plans des joueurs de la Principauté. Suite à cette ouverture du score, les occasions se font rares et les seuls faits du match proviennent de l'arbitrage douteux de M. Piccirillo, qui sanctionne Olivier Kapo d'un premier avertissement, suite à une faute imaginaire sur Cris. Les deux équipes retournent aux vestiaires sur ce score à l'avantage des Gônes. La seconde mi-temps débute exactement de la même manière que la première. A la réception d'un centre d'Atem Ben Arfa, le Brésilien Fred (encore lui!) reprend victorieusement le ballon de la tête pour doubler la mise et ainsi permettre à sa nouvelle équipe de prendre le large. Un avantage conséquent lorsque l'on connaît la valeur de cette équipe lyonnaise, qui plus est dans son antre de Gerland.
Côté Monégasque, la réaction se fait attendre et M. Piccirillo, l'arbitre de la rencontre, avait visiblement décidé de réduire à néant les derniers espoirs monégasques en expulsant Olivier Kapo, à la suite d'une friction avec Mahamadou Diarra, dont les talents de provocateur auraient pu lui valoir un césar. Et c'est finalement le jeune international espoir, David Gigliotti, qui profitait des absences conjugués d'Emmanuel Adebayor et de Javier Chevanton, qui redonnait espoir à ses coéquipiers, à un quart d'heure du terme de la rencontre, sur un coup-franc heureux (une fois n'est pas coutume!). Trop esseulé tout au long du match, il a beaucoup tenté, sans réussite, à l'exception de ce coup-franc, contré par le dos de Tiago et qui est venu mourir au fond des filets de Grégory Coupet, pris à contre-pied.
Une défaite qui laisse un goût amer, avec un arbitrage, une fois de plus, très contestable. Les Monégasques vont devoir rapidement relever la tête, à commencer par la réception, dès jeudi prochain, de Willem II, pour le compte du 1er tour aller de la Coupe de l'UEFA. Un adversaire qu'il va falloir ne surtout pas prendre à la légère...

Lyon/Monaco: choc au sommet!

Cet après-midi a lieu le match avancé de la 6ème journée du championnat de France de Ligue 1 qui met aux prises les deux équipes les plus régulières de ces trois dernières années, à savoir Lyon et Monaco. Un choc au sommet qui voit s'affronter deux équipes aux débuts de saisons diamétralement opposés. D'un côté, le champion de France en titre, l'Olympique Lyonnais, qui se montre de plus en plus impressionnant d'année en année et qui ne semble souffrir d'aucune comparaison à l'échelle nationale et, de l'autre, Monaco, 3ème du dernier championnat et qui réalise un début de saison très décevant avec, en point culminant, une élimination dès le tour préliminaire de la Ligue des champions.
Une contre-performance qui semble être restée en travers de la gorge des joueurs de la Principauté, à commencer par les cadres de l'équipe. C'est en effet devant les caméras de Canal+ que Flavio Roma, Lucas Bernardi, Patrice Evra et Gaël Givet ont voulu exprimer leur désarroi vis-à-vis des promesses non tenues par les dirigeants concernant l'arrivée d'un grand joueur pour renforcer l'équipe. Cette polémique, lancée au lendemain de l'élimination face au Bétis Séville a résonné comme un coup de tonnerre sur le Rocher. Un Rocher qui semble quelque peu fissuré après un début de saison loin d'être à la hauteur des ambitions du club. La qualification pour la très lucrative Ligue des champions était, en effet, la priorité de ce début de saison. Mais cette élimination prématurée a jeté un froid sur les aspirations européennes de l'équipe. D'autant que les joueurs ne semblent pas vraiment concernés par la Coupe de l'UEFA, compétition qui ne réunit certes aucun cador du football continental mais qui regroupe tout de même des équipes qui figurent parmi les principaux outsiders des meilleurs championnats étrangers.
De leur côté, les Lyonnais ne semblent pas être perturbés par une grosse concurrence au sein de leur effectif. Les 38 millions d'euros récoltés par l'intermédiaire du transfert mirobolant de Michael Essien vers Chelsea ont permis, à défaut de préserver dans leur rang l'un des plus grands espoirs du football mondial, de recruter des joueurs à prix d'or, phénomène rare dans un championnat de France qui, malgré les 600 millions d'euros injectés par le groupe Canal+, n'a, une fois de plus, effectué aucune folie lors du dernier mercato... Toujours est-il qu'avec des internationaux aux quatre coins du terrain et avec un banc de touche de très grande qualité, l'Olympique Lyonnais se présente, plus que jamais, comme LE grand favori à sa propre succession.
Espérons que les Monégasques parviendront à "titiller" (comme le disait Didier Deschamps en début de saison) des quadruples champions de France qui semblent de plus en plus intouchables au fil des saisons...

09 septembre 2005

Canular présidentiel

A la suite d'un appel téléphonique de la part du Président de la République (du moins, c'est ce qu'il croyait), Zinedine Zidane, ainsi que tous ses coéquipiers, avait décidé, d'un commun accord, de mettre leur main droite sur le coeur pendant l'hymne national précédant leur rencontre face à l'Irlande, en signe de compassion pour le chef de l'Etat, hospitalisé depuis vendredi dernier en raison d'un "petit accident vasculaire".
Mais cette demande présidentielle n'était, en fait, qu'un simple canular téléphonique interprété par Gérald Dahan, imitateur à la radio sur Rire et Chansons!
Voici la reconstitution, dans son intégralité, de l'appel téléphonique:
"Zizou: Allô?
- Gérald Dahan (alias M. le Président): Allô!... C'est Zinedine?
- Oui!
- Bonjour! C'est le Président au téléphone... Comment ça va?
- Oui... bonjour!... Bien! Merci!
- Ouais... Je voulais... personnellement... vous signifier mes encouragements pour ce soir!
- Bah, écoutez, c'est... c'est gentil!... C'est gentil!
- ...Ouais...
- Je ferais part de vos encouragements aussi...
- ...Ouais...
- ...A l'équipe!...
- ...Bon!...
- ...Merci beaucoup!...
- ...Comment va l'équipe?
- Bah, bien, écoutez!... On s'est bien préparés jusqu'à maintenant!...
- ...Ouais...
- ...Et... et je crois qu'on est prêts pour faire notre match et on espère ramener quelque chose de positif de...
- ...Ouais... Thu... Thu... Thuram, il va jouer?
- Oui, oui, je pense qu'il va jouer, oui!
- Ouais. C'est bien, ça!
- Il a un petit peu mal, mais... mais il va jouer!
- Bon!...
- ...Ouais...
- Il faut qu'on gagne, hein?!
- On est tous concentrés!...
- ...Ouais...
- ...Ouais...
- Il faut... il faut qu'on y aille!
- Exactement!
- ...Ouais...
- C'est pour ça qu'on est venus!...
- ...Je vous transmet aussi les amitiés de mon épouse!
- Eh bah... c'est gentil!
- ...Ouais...
- ...Et vous, votre... Et vous, votre santé?
- Bah, écoutez, ça va...
- ...Ouais...
- ...Doucement, mais... je vais vous voir, ce soir, par l'intermédiaire de... de la télévision, hein!
- Bah, très bien!
- ...Ouais...
- ...C'est gentil de nous appeler et de nous... de nous transmettre vos... vos encouragements! C'est très gentil à vous!
- Bah, écoutez, c'est normal!
- ...Ouais...
- ...Et puis... Est-ce que je peux vous demander une faveur?
- Oui!... Bien sûr!
- Bon!... Si au moment de la Marseillaise...
- ...Ouais...
- ...Vous pouviez avoir la main sur le coeur... alors... vous me feriez le plus grand plaisir! Comme en 98!
- On le... on le fera!... on le fera!
- Vous le ferez?!
- On le fera!
- Si toute l'équipe pouvait le faire, alors...
- Oui!... Oui, oui, oui! C'est ce qu'on... on en discutera et on... et on le fera!...
- ...Ouais...
- ...On le fera!...
- ...Au moment de la Marseillaise!
- Très bien!
- Pour tout le pays, pour...
- ...Très bien!... On le fera!
- Bon... écoutez... je suis de tout coeur avec vous!
- ...Très bien!...
- ...Et...
- Et, encore une fois, très bon rétablissement à vous!
- Merci! Et... vive l'équipe de France!
- Merci... merci... merci Monsieur le Président!
- A bientôt Zizou!
- A bientôt!
- A bientôt! Au revoir!
- Au revoir!
- Au revoir!"
P.S.: Petite parenthèse pour souhaiter un très bon rétablissement à notre Président. C'est la moindre des choses!

08 septembre 2005

Monaco, le couteau sous la gorge...

A 48 heures du choc de la 6ème journée du championnat de France de Ligue 1, qui opposera samedi après-midi l'Olympique Lyonnais à l'AS Monaco, la mobilisation générale est de mise du côté de la Principauté. Après un début de saison miné par les querelles internes et les résultats décevants, les hommes de Didier Deschamps vont devoir trouver rapidement des solutions à leurs problèmes sous peine de voir le champion sortant compter neuf longueurs d'avance et ainsi marquer un premier écart important. Car, même s'il restera encore 32 matches d'ici la fin de la saison, il est temps de trouver la bonne carburation et d'enchaîner enfin une dynamique de victoires.
A l'issue d'un mercato jugé insuffisant sur le plan du recrutement, les joueurs ont souhaité exprimer leur désarroi vis-à-vis des promesses émises par les dirigeants avant le début de la saison. Face à ce coup de boutoir des principaux acteurs du club, les dirigeants ont préféré étouffer la polémique en déclarant leur confiance pour le groupe déjà en place. En clair, même s'ils déclarent volontiers ne pas avoir été à la hauteur au niveau du recrutement, les espoirs de Didier Deschamps d'avoir une équipe compétitive pour la saison à venir se sont évanouis au soir de l'élimination dès le tour préliminaire de la Ligue des champions.
Cette élimination, si cruelle soit-elle, constitue en effet un manque à gagner de plus de 15 millions d'euros, somme indispensable pour un club programmé par Didier Deschamps pour jouer la Ligue des champions chaque année. Un déficit d'autant plus préjudiciable au moment de boucler le recrutement que cette contre-performance risque d'avoir des répercussions sur l'équipe, à moins que cela puisse constituer un tremplin pour les joueurs, qui doivent à tout prix réussir une bonne saison en championnat pour maintenir le club au plus haut niveau.
On verra donc samedi si ce match face à l'ogre lyonnais arrive au meilleur ou au pire moment pour les joueurs de la Principauté...

Zizou, retour gagnant!

Près d'un an, jour pour jour, après l'annonce de sa retraite internationale, Zinedine Zidane a décidé d'effectuer son retour chez les Bleus, pour le plus grand bonheur des Français! Une décision mûrement réfléchie contrairement à ce qui a pu être dit, et qui fait suite à une situation jugée désespérée, dans laquelle l'équipe de France s'est retrouvée orpheline d'un leader, capable à lui seul de forcer la décision.
Un retour pleinement réussi face à la Côte d'Ivoire (j'étais d'ailleurs à la Mosson et, comme beaucoup de monde, je pense, ce soir-là, j'ai ressenti quelques frissons au moment de l'annonce de son nom par le speaker), suivie d'une prestation sérieuse face aux îles Féroé. Il ne manquait plus qu'une confrontation de très haut niveau pour apprécier le véritable niveau du maître incontesté de l'équipe de France. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas fait les choses à moitié depuis son retour. Sa prestation face à la République d'Irlande n'est d'ailleurs que le reflet des attentes placées en lui dès l'annonce de son retour en équipe de France.
Dans un contexte socio-économique de moins en moins rassurant, la France semble être malade, à l'image du chef de l'Etat. C'est donc dans un élan de pessimisme ambiant au sein de la société française qu'il aura au moins eu le mérite de donner un peu de baume au coeur de ses compatriotes, plongés dans un doute profond depuis plusieurs mois. Il aura également eu le mérite de redorer, en l'espace de trois matches, le blason d'une équipe de France ternie par des prestations aussi lamentables qu'ennuyeuses...

07 septembre 2005

Une victoire prometteuse!

Dans un match qui a tenu toutes ses promesses, l'équipe de France a arraché une victoire importante dans l'optique d'une qualification pour le Mondial 2006, grâce à un but somptueux de Thierry Henry. Les Bleus ont ainsi réussi à élever leur niveau de jeu et à répondre au combat physique imposé par des Irlandais toujours aussi accrocheurs...
Au terme d'un match équilibré, les deux équipes ont bataillé ferme pour se procurer des occasions. Shay Given et Grégory Coupet, les deux gardiens, ont ainsi pu montrer toute l'étendue de leur talent en repoussant toutes les tentatives adverses. Et même si les deux équipes se sont rendues coup pour coup, le match n'a, à aucun moment, dégénéré, laissant ainsi parler le talent collectif des deux formations.
Auteurs d'un match solide, les Bleus ont réussi leur pari: gagner là où les meilleures formations d'Europe ont très souvent échoué. Claude Makelele et Patrick Vieira ont été à la hauteur de l'énorme densité physique imposée par les coéquipiers de Roy Keane. Zinedine Zidane a, de nouveau, fait admirer sa classe en milieu de terrain. Belle prestation également de la charnière centrale Thuram-Boumsong, et ce, malgré la grosse pression des Irlandais, poussés par un public à la hauteur de sa réputation.
Un résultat qui fera date au sein d'une équipe de France qui était à la recherche de son fameux "match référence". C'est désormais chose faite, et les Bleus peuvent repartir de Dublin l'esprit tranquille. Une victoire le 8 octobre prochain à Berne assurerait la qualification pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne...

Lansdowne Road, théâtre des rêves...

C'est dans ce stade mythique que l'équipe de France nouvelle génération (et ce, malgré le retour des anciens) a rendez-vous avec son histoire. Une rencontre qui s'annonce particulièrement excitante entre, d'un côté, une équipe irlandaise poussée par 35000 supporters acharnés et soucieuse de faire régner une impression d'invincibilité dans son antre mythique et, de l'autre, une équipe de France toujours en quête de rachat et qui doit confirmer les bonnes dispositions entre-aperçues face aux îles Féroé et surtout face à la Côte d'Ivoire.
Avec un Zizou au sommet de son art, les Bleus peuvent espérer ramener quelque chose de Dublin. Reste à savoir s'il s'agira d'une victoire ou d'un match nul... Toujours est-il que les joueurs sont surmotivés à l'idée d'affronter cette équipe irlandaise, réputée pour son fameux fighting spirit. Le duel attendu entre Patrick Vieira et Roy Keane risque de mettre encore davantage de piment à une rencontre qui était déjà en elle-même un choc au sommet de ce groupe 4, où les équipes ne cessent de se neutraliser. Avec 13 points chacun, une chose est sûre: le vainqueur de cette confrontation aura fait un grand pas vers la qualification pour la Coupe du monde 2006.
Côté Irlandais, l'opportunité de battre les favoris du groupe constituera sans doute un moteur pour toute l'équipe, plus que jamais motivée à l'idée de réussir "un coup" face à la formation de Raymond Domenech. Une victoire les propulserait à coup sûr vers le Mondial en Allemagne. Une défaite, en revanche, compromettrait sérieusement leurs chances de qualification, sans pour autant les réduire à néant.
En espérant qu'il s'agira bien du fameux "match référence" que les Bleus attendent depuis la prise de fonction de Raymond Domenech. Une rencontre qui pourrait constituer une opportunité idéale pour exprimer enfin leur force collective et ainsi mesurer leur véritable potentiel...

Clémence, grande gagnante de Koh Lanta 5!

Le vote des 7 derniers rescapés de Koh Lanta (en dehors de Clémence, bien sûr) a rendu son verdict, et c'est la jeune Toulousaine qui a triomphé au terme d'une aventure, une fois encore, riche en émotion.
Au départ, ils étaient 16 rescapés venus chercher le précieux sésame au large de l'île des Pins dans l'Océan Pacifique: un chèque de 100000€ était en effet promis au vainqueur de la cinquième édition de Koh Lanta.
Fidèle à sa tradition, l'aventure se déroula au rythme des épreuves de confort et d'immunité. Et dès le départ, la surprise gagna les 16 candidats lorsque Denis Brogniart annonça la composition des équipes: les juniors allaient, en effet, affronter leurs aînés dans une lutte des générations qui promettaient déjà entre, d'un côté, la fraîcheur physique et l'enthousiasme des juniors et, de l'autre, l'expérience et la maturité des seniors. Un choc qui tint en effet toutes ses promesses. Et l'on pu ainsi constater à quel point les jeunes formaient une équipe soudée autour d'un seul et même objectif: la victoire!... tandis que querelles et tensions minaient la vie du groupe des anciens. Et c'est d'ailleurs à l'issue de la finale que la cadette de l'émission, Clémence, était opposée au doyen de l'aventure, Francis.
Mais auparavant, la réunification avait, comme à son habitude, eu son lot de stratégies en tout genre... Il est alors difficile de juger la bonne foi des uns et des autres. Mais c'est de bonne guerre, et on ne peut véritablement pas reprocher à quelqu'un qui est sur la sellette de jouer au fin stratège pour se sortir d'une situation délicate. C'est aussi ce qui fait le charme de Koh Lanta!
C'est ainsi que Francis, qui ne faisait pourtant pas l'unanimité au sein de sa propre équipe (et pour cause, puisqu'il avait été éliminé dès le deuxième conseil avant de remplacer Sylvie au pied levé), qui fut choisi, à la surprise générale, pour affronter Clémence en final. Le verdict est donc tombé mardi soir sur l'antenne de TF1 avec un vote à l'unanimité en faveur de Clémence, qui vient récompenser à la fois ses qualités physiques et sa force mentale. Bravo à toi, Clémence, et vivement l'année prochaine pour de nouvelles aventures!

06 septembre 2005

Bienvenue à tous!!!

Salut tout le monde! Je viens de créer mon blog afin de parler de foot en général et de l'AS Monaco en particulier. Supporter de l'ASM depuis 8 ans, je souhaitais faire partager ma passion de ce club à travers divers sujets, qui alimenteront le blog tout au long de la saison. Je ne vous garantis pas ma présence à n'importe quel moment de la journée ou même de la semaine car je ne veux pas consacrer trop de temps là-dessus, études obligent! Cependant, je suis ouvert à tout sujet de discussion, quel qu'il soit, pour faire de ce blog un lieu de convivialité et de débats! Merci à vous!